« Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. »

Printemps de l'année 1871,

Leadenhall market est un grand marché alimentaire jadis célèbre pour son boeuf, et aujourd'hui fameux pour sa volaille londonienne. Les deux peuples de Londres s'y rendaient chaque jour pour faire des affaires, et remplir leurs paniers de divers produits essentiels. Les humains passaient de boutique en boutique tandis que dans la dimension magique, d'autres boutiques occupaient les mêmes espaces pour les créatures surnaturelles.

Il était presque midi lorsqu'un groupe d'individus encapuchonnés forcèrent l'ouverture du portail menant au marché magique, passant outre les deux chevaliers postés. Bien vite des hurlements commencèrent à résonner entre les murs du marché couvert, puis les échos de tirs d'armes à feu. Les envahisseurs s'attaquèrent indistinctement aux civils, fées, nains, elfes ou hag, tous les malheureux croisant leur chemin furent abattus à vue.  

Les sorciers présents lâchèrent immédiatement leurs courses pour s'élancer à l'assaut des attaquants afin de gagner du temps avant l'arrivée de renforts. Pendant ce temps les chevaliers de Titania prenaient les armes au pas de course pour rejoindre le marché. Les commerçants offraient refuge dans leurs échoppes aux blessés et aux civils qui fuyaient l'attaque, verrouillant derrière eux les portes pour protéger leur vie.

Lorsque les chevaliers de Titania arrivèrent sur les lieux, d'innombrables corps parsemaient le sol, tachant la pierre du liquide carmin. Les soigneurs commencèrent à déplacer les blessés tandis que les chevaliers avançaient calmement vers les combats pour venir bien rapidement soutenir les sorciers qui retenaient encore les envahisseurs. Les meilleurs chevaliers avaient été envoyés à l'assaut, si bien que les combats ne s'éternisèrent pas davantage. Les envahisseurs furent matés les uns après les autres, et les chevaliers ne gardèrent que quelques prisonniers qu'ils destinaient à de lourds interrogatoires.

Les civils rescapés de l'attaque furent évacués rapidement, mais aucun ne manqua de voir les stigmates de l'attaque, le sang répandu sur le sol de la galerie couverte ou encore les symboles peints sur les murs. Durant l'attaque, quelques membres du groupe avaient peint avec du sang des croix chrétiennes à l’envers, symbole de La Cour des Martyr. L'acte était ainsi revendiqué.

On décompte près de 182 morts, et 76 blessés lors de cet attentat.

Depuis lors, la sécurité des lieux magiques a été fortement renforcé, ainsi que l'accès aux portails. Mais d'aucun ne comprend comment des humains de la Cours des Martyr, réputés sans magie ont pu passer les portails et entrer dans la dimension magique. Certains murmurent que des traites au sang surnaturel auraient ouvert la voie, d'autres que des sang-mêlés auraient trahi leur sang. Beaucoup de rumeurs mais peu d'indices. La Confrérie des Chevaliers de Titania garde l'oeil ouvert pour empêcher toute nouvelle tentative tandis que le Coven a été chargé d'enquêter sur l'affaire. La menace plane toujours au-dessus du peuple surnaturel de Londres.

« Le voleur qui n'est pas pris passe pour un honnête homme. »

L’entrepôt est en proie aux flammes, un ardent brasier s'échappe du bâtiment appartenant à la Compagnie des Indes Orientales. Situé sur les docks près du port, un nombre incalculable de cargaisons, de denrées et d'épices partent en fumée. Toutes sortes d'odeurs sont emportées par la fumée, des épices, mais aussi un petit quelque chose de différent.

Devant ce brasier de minuit sont réuni quelques notables de la Compagnie, des employés, et des passants. Tous semblent fortement secoués par la perte de marchandise colossale qu'engendre cet incendie qu'ils qualifient de criminel. Les soldats du feu tentent de maîtriser le brasier pour éviter qu'il se s'étende sur les autres charpentes voisines, mais il leur fallut plusieurs heures pour éteindre les flammes.

Derrière ce tableau qui semble monté de toutes pièces, les détectives du Criminal investigation department (CID) observent la scène surréaliste. Les deux détectives ruminent de colère, toutes les preuves viennent de disparaître, plusieurs mois d'enquête partit en fumés. Cette nuit brûle le second entrepôt depuis le début de l'année, tout deux suspects aux yeux des autorités.

Un peu plus loin sur l'eau, un navire met les voiles dans l'obscurité de la nuit, à son bord quelques hommes se réjouissent et commencent à fêter le succès de leur mission. Le chef de ce groupe de brigands commence dès à présent à faire l'inventaire des caisses et des sacs dérobés à la Compagnie des Indes, une véritable fortune d'épices, de tissus, et surtout d'opium. Le malfrat sait précisément dans quels sacs sont cachés les sachets de résine et de poudre blanche, et il sait exactement à quel prix les vendre. La combine est déjà bien rodée, il n'en est pas à son coup d'essai.

Ce soir-là, le montant des dégâts de l'incendie se chiffra à plusieurs milliers de livres Sterling, une petite fortune remboursée par la compagnie d'assurance de la Compagnie des Indes. Celle-ci ne manqua pas d'immédiatement s'insurger contre les crimes destructeurs perpétrés sur ses entrepôts. Presque personne ne remarqua un navire s'enfuir cette nuit-là, chargé des produits dérobés dans l'entrepôt. Néanmoins, dans les semaines qui suivirent, les autorités remarquèrent une nette expansion des produits proposés au marché noir.

« Tous les peuples sont pour la paix, aucun gouvernement ne l'est. »

Le speaker de la Chambre des Communes s'égosille depuis bientôt plusieurs minutes pour réclamer l'ordre au sein de la Chambre. Les députés se disputent entre-eux d'un bout à l'autre de la salle, échangeant des mots plus hauts les uns que les autres, entrant pour certains dans le langage des insultes polies. Aujourd'hui est soumis au vote un ensemble de lois pour définir un budget d'aide à mettre à disposition du Gouvernement Surnaturel pour financer des structures, et infrastructures administratives, médicales et religieuses.

Au centre de la discussion, le Syndicat Surnaturel clame haut et fort le manque de moyens mit à disposition et l'insalubrité des locaux actuels, tandis que les membres du Parti Humain tentent de tourner en dérision de discours de leurs opposants. Le Président du Parti Humain interpelle alors les députés depuis son siège : "Vous osez demander des financements pour que nous aidions votre gouvernement à construire des lieux de perditions et de rassemblement pour vos sorciers noirs ! Voilà à quoi servira l'argent des citoyens humains ! A embrigader d'autant plus des nôtres pour remplir les rangs de votre Cercle du Mal ! Manipulateurs !"

Le Président du Syndicat s'insurge d'un tel amalgame et d'un tel discours de haine. Il se lève alors pour taper du poing sur la table et grimper dessus pour s'imposer davantage. "C'est un scandale ! Comment pouvez-vous faire un amalgame pareil ! Les êtres surnaturels ne sont pas tous des membres du Cercle du Mal ! Ces infrastructures permettront de gérer, soigner, soutenir et éduquer notre population pour lutter contre l'embrigadement des extrémistes ! Peut-être même pourraient-elles vous faire ouvrir vos yeux de fieffer racistes !"

Les opposants s'offusquent d'êtres traités de racistes, et dans les rangs certains continuent d'insulter le Syndicat tandis que d'autres ne manquent pas de rire de son Président, se raillant de sa taille de nain tandis que le vice-président elfe tente de faire taire les immatures. Divers voix se font entendre allant du "Comment osez-vous ! Montre-vous reconnaissant qu'on daigne vous donner la parole ici !", "Ne seront-ils jamais content de tout l'argent que nous jetons déjà pour eux ?!", "Retournes dans ton troue le nain !"

Le speaker de la Chambre des Communes continue de demander le silence et l'ordre, mais sans succès. L'homme décide donc de fermer le vote, et de faire cesser l'assemblée immédiatement, renvoyant les députés de la salle.

Les membres du Parti Humains continuent de répandre allègrement leurs amalgames au sein de l'opinion publique du pays, et refusent la moindre concession pour améliorer le confort de vie des populations surnaturelle, ou encore leurs droits. D'aucun ne comprend l'acharnement de leurs membres à vouloir sans arrêt créer des conflits pour la plus minime des choses.

« La vie n'est qu'un vain rêve qui s'efface, la mort est l'heure où tout commence. »

L'institution de New Gate est debout depuis plusieurs siècles déjà, des dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont séjourné ici depuis le XIIe siècle. La prison est célèbre pour son gibet utilisé lors des exécutions publiques, et ses potences érigées dans Newgate Street.

Plusieurs centaines d'âmes sont enfermées dans des cellules sombres et étroites, séparées de la rue par une épaisse paroi et ne délivrant qu'une faible lumière depuis la cour intérieure. Ici, les âmes souffrent et prient tout les dieux pour survivre à leur peine. Le réseau de ventilateurs de la prison est en panne, ce qui alarme les plus hautes autorités de la prison mais également de la ville de Londres. Les souvenirs des épidémies passées de la fièvre des prisons refont surface. Les employés sont inquiets à l'idée d'êtres exposée à la maladie. Dix prisonniers sont déjà atteints depuis le début de la panne, leurs jours sont comptés.

La panne est sévère mais les employés semblent bien incapables de l'expliquer. L'air souillé stagne dans les cellules, la maladie s'installe un peu plus durablement à chaque heure qui passe. Après trois jours, cinq prisonniers sont décédés, les plus faibles. Après une semaine, ving prisonniers sont affectés, et 9 de plus sont morts. Plus les jours défilent, plus le décompte se fait lourd. En deux semaines, toute la prison est infectée par cette fièvre dévastatrice. Il est trop tard pour agir, et il est maintenant inenvisageable de déplacer le reste des prisonniers dans d'autres centres d’incarcérations, qu'ils sont infectés ou non. Les attelages vont et viennent dans la cour intérieure pour transporter les corps en périphérie de la ville, pour qu'ils soient brûlés sans risque.

Mais parmi les corps, certains se relèvent et disparaissent. Le compte des gardiens n'est jamais le bon, il manque toujours des corps après chaque comptage. Le directeur de l'établissement pénitentiaire préfère mettre ces incidents sur le compte de la fatigue, car après tout, un compte de victimes moins élevé entachera bien moins l'image de sa prison. Peut-être gardera-t-il son poste à l'issue de cette crise majeure.

Depuis la mort des premières victimes de cette fièvre, des prisonniers sont retrouvés dans un état végétatif. D'autres se plaignent de voir des spectres sombres hanter les ailes de la prison. Une présence oppressante glace l'atmosphère, la rendant plus froide et plus sombre encore. Certains disent que ces spectres sont des faucheuses, qui attendent de pouvoir faucher leurs âmes. Les prisonniers sont désespérés, leurs forces physiques les quittent, les quelques lumières qui étaient allumées ne se rallument plus, les laissant dans les ténèbres. Plus le temps passe, et plus le nombre de spectres semble augmenter, deux dizaines de prisonniers végétatifs ont été évacués vers une aile médicale. La fatigue et la peur finissent par avoir raison d'un gardien, qui déclenche par négligence un incendie dans l'aile Est.

Le feu eut le temps de grignoter deux blocs de prisonniers avant que l'alarme ne soit sonnée. Plusieurs dizaines de prisonniers enfermés sont entrain de périr par les flammes, et les détenus placés dans l'infirmerie sont abandonnés à leur sort. Les employés fuient le bâtiment, laissant à l'abandon tous les prisonniers, malades ou non. Le directeur décrète tout bas que cette situation est finalement un mal pour un bien, voilà l'épidémie définitivement endiguée. Rebâtir la prison sera bien moins coûteux et préjudiciable que de devoir la désinfecter des sols aux plafonds.

À l'intérieur du brasier, les prisonniers qui vivent leurs derniers instants hurlent de douleur, brûlés vifs, délaissés par les spectres qui ont fui le brasier incandescent. Les créatures de l'obscurité ne revinrent qu'à la nuit tombée, lorsque le brasier fut éteint. Ils emportèrent avec eux dans les tréfonds de la ville les âmes souillées, les âmes transformées des pires crapules et criminels de Newgate.

Environ 120 détenus sont morts des suites de la Fièvre des prisons, environ 55 étaient en état végétatif à l'infirmerie des suites d'une attaque surnaturelle. 35 sont morts des suites d'un suicide engendré par un état de dépression profonde ou de folie. Le reste des 265 prisonniers, ceux placés dans les autres ailes, sont décédés des suites des fumés et des flammes. La prison de Newgate compta 475 morts et disparus.

Une enquête à été mandé par les hautes instances pour éclaircir les événements concernant la prison de Newgate et la gestion de la crise par l'administration de la prison et sa direction. A ce jour, seulement 118 corps ont été retrouvés dans les débris de l'incendie, le reste des 357 corps n'ont pas été retrouvé.

« L’ombre du désastre n’est pas près de s’effacer. »

L'an 1870 est l'une des pires années que la ville de Londres a connu en plusieurs siècles d'existence. Personne ne les a vus venir, tout doucement, tapis dans les ombres, les Sluagh ont envahi les bas-fonds de la ville. Une volée de Sluagh a conquis les souterrains, répandant la terreur et la mort sur leur passage.

Les premières victimes furent les elfes noirs bientôt secondés par les nains. Les deux races survécurent retranchés derrière leurs barricades de fortunes, protégeant jour après jour l'entrée de leurs royaumes. Après plusieurs jours de supplice, les messagers parvinrent à rejoindre la surface pour quérir de l'aide. Au prix de plusieurs dizaines d'essaies et de sacrifices.

La Confrérie des Chevaliers et Titania aidé du Coven plongèrent dans les entrailles sombres de la ville pour combattre les créatures de l'obscurité. Les chevaliers se relayèrent sans relâche pour repousser les monstres ténébreux, les poussant à fuir quelque temps dans des tréfonds d'autant plus profonds.

Ce répit fut de courte durée car une immense brume brunâtre et épaisse recouvrit le ciel, cachant les salvateurs rayons du soleil. Les météorologues dirent qu'un anticyclone s'était installé sur la ville, laissant Londres sans un souffle de vent, provoquant ainsi cet immense brouillard. Les Sluagh sortirent de nouveau des ténèbres pour arpenter les rues de la ville, protégés par l'épais brouillard. Les créatures s'attaquèrent aux populations de la surface, tandis que celles des souterrains profitaient d'un peu de répit. Les blessés et les morts s'accumulèrent très rapidement, surchargeant les hôpitaux de la ville entière. Les deux gouvernements, humain et surnaturel se réunirent en urgence pour combattre l'invasion, envoyant au front les sorciers du Coven, les chevaliers de Titania et les Queen's Rangers.

L'état d'urgence fut décrété, la population fut priée de se confiner dans leurs maisons et de ne plus en sortir jusqu'à la fin de la crise. Les bâtiments publics accueillirent les voyageurs et les sans-abris, tandis que la guerre faisait rage dans les rues. Les combats durèrent cinq interminables jours avant que le brouillard ne disparaisse. Les rayons du soleil chassèrent les Sluagh, les renvoyant très loin dans leurs souterrains.

Après les combats, plusieurs jours de comptages commencèrent pour déterminer le nombre total de victimes et de blessés. Près de 900 blessés sont à déclaré, et plus du double de morts. Ces incidents ne se reproduisirent jamais de façon aussi violente, mais les incursions Sluagh sur la surface restent courants la nuit. Ce fut une année noire pour le Royaume-Unis.

On compte depuis ces événements une nette augmentation du nombre d'enlèvements d'enfants humains et surnaturels, sans qu'aucun corps n'ait pour le moment été retrouvé. La police continue ses investigations, mais jusque-là sans la moindre piste. Le Coven enquête également sur la soudaine apparition d'autant de Sluagh dans la région de Londres.

« L'Église ne doit pas seulement s'occuper des catholiques mais du monde. »

Dans les couloirs du Palais apostolique, quelques hommes en habits de prêtres pressent le pas. Lorsqu'ils arrivent devant deux grandes portes décorés des armoiries papale, les Garde suisse pontificales leur ouvrent les portes pour les laisser entrer. Les armoiries sont très particulières, unique à leur propriétaire, un bouclier écartelé de deux cases d'azur, et orné de deux lions couronnés d'or. Au second plan trône deux clés, une d'or et une d'argent surmontées d'une couronne.  

Le calme règne dans le bureau du Pape Pie IX, son secrétaire est à ses côtés, le regard fixé vers les portes du bureau. Le groupe de prêtres entrent un à un pour venir se placer en ligne devant le très ancien bureau en bois massif. Le vieux Pape les fixe depuis son siège immaculé, sa tenue blanche symbole de pureté impose le respect. Le lieu est sobre, mais richement décoré de quelques tableaux qui ornent les tapisserie au motifs baroques, et de quelques meubles. En tant que plus haute autorité au sein de l'Eglise, le vieil homme prend la parole en premier pour accueillir ses subalternes.

- "Chers frères, bonsoir. Face à la menace qui pèse sur nos fidèles au Royaume-Unis, nous avons décidé de vous envoyer sur place pour former et soutenir les prêtres catholiques contre les armées du diable. Vous êtes les précurseurs d'un nouvel ordre de frères guerriers, héritiers des Templiers."

Le secrétaire dépose un rouleau soigneusement scellé devant le chef du groupe. Celui-ci le prend en main avec une grande précaution, comme s'il s'agissait d'une relique. À l'intérieur figure des ordres secrets. Le Pape repend la parole et récite une citation de l’Épître aux Éphésiens, 6 :11-18.

- "Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque de salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints."

D'un signe de tête, le Monarque de l'Eglise Catholique autorise les premiers membres d'un nouvel ordre à prendre la route pour l’Angleterre, terre catholique à protéger.

Ce fût après plusieurs longues semaines de voyage que les premiers prêtres guerriers posèrent le pied en Angleterre, royaume en proie aux ombres et aux démons. Les prêtres récitèrent de puissants discours pour recruter des membres au sein de leur nouvel Ordre destiné à combattre par l'épée et les poings les membres du Cercle du Mal.