1. Histoire Générale

La maison de Stuart , à l’origine Stewart , est une maison royale européenne d’Ecosse d’origine bretonne. Ils occupaient le poste de haut commissaire d’Écosse depuis Walter Fitz Alan (c. 1150). La ligne royale de Stewart a été fondée par Robert II dont les descendants étaient des rois et des reines d'Écosse de 1371 à l'union avec l'Angleterre en 1707. Marie, reine d'Écosse, fut élevée en France où elle adopta l'orthographe française du nom de Stuart.

En 1503, James IV épousa Margaret Tudor, reliant ainsi les maisons royales d'Écosse et d'Angleterre. Elizabeth I d'Angleterre mourut sans descendance en 1603 et l'arrière-petit-fils de James IV, James VI, d'Écosse, succéda aux trônes d'Angleterre et d'Irlande en tant que Jacques Ier dans l' Union des Couronnes. Les Stuarts étaient des monarques des îles britanniques et de son empire croissant jusqu'à la mort de la reine Anne en 1714, à l'exception de la période du Commonwealth entre 1649 et 1660.

Au total, neuf monarques Stewart / Stuart ont gouverné l’Écosse seule de 1371 à 1603. Le dernier souverain d’Écosse était James VI, qui est devenu le premier monarque bilingue d’Angleterre et d’Écosse en 1603. Deux reines Stuart ont gouverné les îles à la suite de la révolution glorieuse de 1688: Marie II et Anne . Les deux étaient les filles protestantes de Jacques VII et II de sa première épouse Anne Hyde et les arrière-petits-enfants de Jacques VI. Leur père s'était converti au catholicisme et sa nouvelle épouse donna naissance à un fils en 1688, élevé catholique et précédé de ses demi-soeurs. James a donc été destitué par le Parlement en 1689, en faveur de ses filles.

Mais aucun enfant n'ayant survécu jusqu'à l'âge adulte, la couronne passa à la Maison de Hanovre à la mort de la reine Anne en 1714, en vertu de l'Act of Settlement 1701 et de l'Act of Security 1704.

Les rébellions jacobites (ou révoltes jacobites) sont une série de soulèvements, de rébellions et de guerres s'étant déroulées dans les îles Britanniques (en Grande-Bretagne et en Irlande) entre 1688 et 1746. Leur objectif commun était de ramener Jacques Stuart, VII d'Écosse et II d'Angleterre (le dernier roi catholique de la monarchie britannique), et, plus tard, ses descendants de la maison Stuart, sur le trône dont ils ont été privés par le Parlement après la Glorieuse Révolution de 1688. Ces révoltes tirent leur nom du jacobitisme, lui-même issu de Jacobus, l'équivalent latin de Jacques (James en anglais).

Rébellions jacobites:

La majorité des insurrections ont été qualifiées de rébellions jacobites par les gouvernements hanovriens en place. Mais ces derniers étaient considérés comme des usurpateurs par les partisans des Stuart. La première et la seconde rébellion jacobite était alors nommées respectivement « le Quinze » et « le Quarante-Cinq », en référence aux années où elles se sont tenues (1715 et 1745). Bien que ces révoltes soient des événements à part entière, elles sont cependant à intégrer dans une série de plus importantes campagnes militaires européennes visant à restaurer les Stuart sur les trônes d'Écosse et d'Angleterre (et après 1707, celui de Grande-Bretagne).

James II of England (Jacques II en Français) est déchu en 1688, à l'occasion de la glorieuse révolution, et les trônes sont alors réclamés par sa fille Marie II, de confession protestante, et son époux, le Hollandais Guillaume III d'Orange qui se trouve être le gendre et le neveu du roi Stuart. Malgré le traumatisme du massacre injustifié de Glencoe (1692), les révoltes se poursuivent, et même s'intensifient, après l'accession de la maison de Hanovre sur le trône britannique en 1714 et le couronnement de George Ier. Elles continuent jusqu'à la dernière rébellion jacobite (« le Quarante-Cinq »), menée par le "jeune"prétendant" Charles-Édouard Stuart, victorieux au cours de la bataille de Culloden en 1746.

Spoiler:

Après cette victoire en 1746, d'autres batailles sont remportés par le jeune prétendant, qui reprend finalement son trône pour perpétuer la lignée jusqu'à nos jours.